Rénover sa maison afin d’impacter moins négativement l’environnement et réduire le montant de ses factures est un projet louable. Mais, il serait mieux de bien planifier les dépenses pour la réalisation des travaux, qui parfois sont très onéreux. Heureusement, il existe plusieurs aides financières pour aider les propriétaires lors de la rénovation immobilière. En voici quelques-unes.

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Elle représente le résultat de la fusion d’une partie du CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique) et du programme Habiter Mieux Agilité de l’ANAH le 1er janvier 2020. C’est l’une des principales aides à la rénovation énergétique. Auparavant, elle était réservée aux personnes modestes et très modestes. Mais, elle est désormais accessible à tous les propriétaires. Tout le monde peut y accéder, quels que soient le revenu et le statut locatif du logement.

Les propriétaires pourront soumettre leur dossier dès le 1er janvier 2021. Mais ils pourront signer les travaux à compter du 1er octobre 2021. Il faut également noter que les aides seront plus attribuées aux meilleurs projets de rénovation immobilière. Ce qui ne pourra être le cas des passoires thermiques (comme l’étiquette énergie G ou F). Aussi, cette aide peut s’ajouter à celles des collectivités locales, à celles obtenues au titre du CEE (Certificats d’Économie d’Énergie) et à celle de l’action logement. Outre cela, le coût des travaux est soumis à la TVA 5,5 %.

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)

Il s’agit d’une aide de l’État dont peuvent bénéficier non seulement les propriétaires, mais aussi les locataires. Au fait, c’est une réduction d’impôt pouvant atteindre près de 30 %, en ce qui concerne l’achat des matériaux utiles pour les travaux de rénovations énergétiques.

Avant de bénéficier de ce rabais, il faudrait que le bien immobilier soit votre lieu de résidence principale. Il doit également être construit depuis deux ans minimum. Aussi, faut-il faire appel à un agent RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour s’assurer de la réalisation du projet dans les règles de l’art. Cette aide peut se cumuler avec l’éco-prêt à taux zéro, et les prêts de l’ANAH.

L’éco-prêt à taux zéro

Les propriétaires bailleurs, les syndicats de copropriétés, et les résidents dans les logements achevés depuis les années 90 sont éligibles à cette prime. Elle concerne plusieurs travaux comme : l’isolation des murs et du toit, l’installation d’un système d’eau chaude ou n’importe quel système de chauffage utilisant les énergies renouvelables. Pour le changement des portes et des fenêtres, et toujours dans le but de réduire les dépenses énergétiques, il est également possible de solliciter ce prêt. Comme pour le prêt précédent, les travaux doivent être réalisés par un RGE.

Les aides de l’ANAH

L’ANAH (Agence National de l’Habitat), offre plusieurs aides pour accompagner les propriétaires occupants modestes à réaliser les travaux de rénovation immobilière énergétiques. Le montant de l’aide est estimé en fonction des revenus de chaque ménage. Si vos travaux permettent de réduire la dépense énergétique de 25 %, il est possible de recevoir une prime.

Le programme coup de pouce chauffage

C’est le fruit d’une collaboration entre le gouvernement et les grands fournisseurs d’énergie tels que : Effy, Total, EDF, Engie, etc. Le but est de remplacer les anciennes chaudières par des PAC ou des chaudières au gaz performantes ou à pellets. En cumulant les différents aides de l’État, les habitants aux revenus modestes, pourront dépenser juste 1 euro pour la réalisation des travaux.