Le secteur immobilier est régi par des règles que tout promoteur doit respecter. En matière d’imposition par exemple, il existe des modalités spécifiques applicables à chaque type de modèle immobilier. Ces règles d’imposition s’appliquent même à une location saisonnière sur courte ou moyenne durée. Voici un article qui vous donne toutes les informations sur la façon de calculer la fiscalité d’une telle location.

Les particularités de l’imposition sur la Location saisonnière 

En général, il est obligatoire selon la loi de déclarer toutes activités générant des flux d’argent dans le secteur de l’immobilier. Quelle que soit la durée d’un bail ou d’une location, l’investisseur est contraint de le déclarer au risque de subir des représailles légales. La location saisonnière n’est donc pas une exception à cette règle. Mais la manière de calculer sa fiscalité est bien particulière.

Comme dans le cas d’une imposition d’appartement meublé, l’imposition de la location saisonnière fait partie des bénéfices industriels et commerciaux. Il serait une grave erreur de les considérer comme des revenus fonciers. Elle fait surgir deux cas dans le mode de calcul des impôts est particulier. Ces deux cas sont classés en fonction du montant de l’espace à louer et du loyer découlant de la location.

Premier cas

Premièrement, le loyer mensuel sur la durée tourne autour de 180 euros. Dans ce cas, la fiscalité est mise en œuvre sur une partie de la maison. Ce mode de location saisonnière peut donc concerner plusieurs pièces de votre maison. 

Second cas

Deuxièmement, la location concerne une chambre d’hôte. Dans ce cas, le loyer annuel de la location saisonnière peut aller à 760 euros. Ce seuil a été fixé depuis 2016 et englobe toutes les charges afférentes.

Mode de calcul des impôts

La façon de calculer les impositions quand vos revenus sont issus d’une location saisonnière se substitue en deux régimes. Chacun des deux régimes ressort de certaines particularités.

Cas d’une location saisonnière classique

Une location saisonnière classique fait ressortir le mode de calcul en régime forfaitaire. Ce mode s’applique à condition que la somme totale des loyers en une année soit inférieure ou égale à 32 900 euros.

Le régime forfaitaire est adapté aux particuliers et ne nécessite aucune connaissance particulière en fiscalités ou comptabilité. Il offre une réduction de près de 50 % de la valeur totale imposable. Cette réduction peut même aller à 71 % en cas de location saisonnière classée.

Cas d’un régime réel

Le régime réel est mis en vigueur lorsque le taux des 32 900 euros de revenus annuels est dépassé. L’application du mode de calcul de cette fiscalité est donc automatique. Mais elle peut être aussi volontaire sur demande du propriétaire, car elle offre plusieurs avantages. Néanmoins, son application est plus complexe et nécessite la tenue d’une comptabilité. Elle est souvent appliquée aux grandes entreprises de location immobilière.

En conclusion, il faut noter que le système de calcul des taux d’imposition d’une Location saisonnière dépend de plusieurs spécificités. Cette opération se fait en suivant le type de régime de la location comme l’illustre le développement ci-dessus. Toutefois, il faut retenir que la déclaration de tous revenus locatifs est obligatoire selon les lois qui régissent le secteur.